Cet article s’adresse aussi bien aux artistes amateurs qu’à ceux qui veulent devenir modèles.
Ne pas demander au modèle si tu peux le prendre en photo, cela le mettra probablement mal à l’aise.
Il arrive que l’école veuille faire occasionnellement des photos pour la promotion de cours ou d’ateliers, mais c’est toujours avec l’accord préalable du modèle et des participants.
Les artistes et écoles d’art aiment varier les modèles, et chaque modèle a sa spécificité.
On utilise des modèles masculins ou féminins, voire non binaires, de tout âge (ma professeur de dessin était fière de dire qu’elle avait fait poser un monsieur de 80 ans), de toute corpulence, race ou couleur de peau, et toute sorte de physiques : petit, moyen, grand, mince, musclé, enrobé, voire handicapé, sans discrimination. Les acrobates sont très recherchés pour faire des poses acrobatiques.
Les enfants sont généralement exclus du mannequinat nu pour les cours. L’âge minimum peut varier, mais se situe souvent entre 15 et 18 ans. Bien que ce type de pratique ne soit pas sexuel, il peut être influencé par l’âge du consentement (c’est-à-dire égal ou légèrement inférieur). Les jeunes enfants ne sont pas de bons candidats au mannequinat artistique, car ils ne sont pas capables de se tenir immobiles. Toutefois il est préférable de ne pas faire poser des mineurs (moins de 18 ans) nus. Bien que l’on voit très souvent dans les tableaux des artistes célèbres (allez voir les peintures de la chapelle Sixtine réalisées par Michel Ange) des petits anges nus (tient c’est toujours des garçons !), ou des bébés nus dans les bras de leur mère, mais s’était une autre époque !
La séance libre qui dure généralement deux heures n’a pas de professeur, c’est le modèle qui choisit les poses, mais les dessinateurs peuvent quand même parler.
Cela m’arrive de temps en temps, quand par exemple le modèle enchaîne plusieurs poses du même côté, je demande gentiment au modèle s’il ne pourrait pas se tourner pour que l’on puisse varier les angles de vue.
Ce type de séance est réservé plutôt aux artistes confirmés, car les dessinateurs ne sont pas encadrés et les débutants ne pourront pas avoir de conseils.
Le modèle doit avoir un local séparé pour se déshabiller afin de préserver son intimité. À défaut, un paravent pourra suffire.
Avant la pose, il doit se vêtir d’un peignoir ou d’une serviette et ne doit l’enlever qu’une fois sur la sellette.
Un modèle ne fait pas de strip-tease, et ne doit à priori se montrer nu(e) que durant qu’il/elle pose.
Il est conseillé au modèle d’avoir en plus un châle ou morceau de tissu (plus ou moins transparent) pour faire également des poses avec drapé.
Parfois au début du cours, les dessinateurs sont encore en train de préparer leurs affaires, que le modèle à déjà pris la pose nu sur la sellette, et ils se disent alors, mince c’est déjà commencé, il faut que je me dépêche !
Le modèle ou le professeur souvent prépare des accessoires comme support pour la pose : tabouret, chaise, coussins, cubes, bâton long, cordes…
J’ai eu un modèle qui tenait une bouteille avec une attitude chancelante pour simuler un homme ivre, un autre qui posait avec son chien (qui s’est couché sagement au pied de son maître), une autre qui a joué de sa guitare tout en chantant pendant la pose.
Libre au modèle de proposer ce qu’il souhaite pour varier et agrémenter les poses.
Généralement les séances commencent par des poses très courtes d’environ une minute (30 secondes à 2 minutes) afin que les artistes fassent connaissance avec le corps du modèle, et que leur œil saisisse les formes de son corps. On appelle cela la gesture.
La pose courte offre souvent des possibilités de mouvement expressif impossibles à conserver dans des poses plus longues.
Le temps limité exige une abstraction rapide, les dessins sont très rapides, les dessinateurs ne doivent pas s’attacher aux détails, mais au contraire dessiner les formes globales du corps afin de libérer leur geste sans contrainte de réalisme ou d’esthétisme.
Certains préfèrent lors de cet exercice se limiter à une seule partie du corps.
On utilise souvent la même feuille pour dessiner les différentes poses, on peut les superposer ou bien les dessiner en plus petit en variant les couleurs pour distinguer chaque dessin.
C’est généralement le modèle qui choisit la pose.
Personnellement lorsque je pose, j’aime bien proposer au professeur pour cet exercice rapide de laisser aux dessinateurs le choix de la pose qu’ils souhaitent (d’une certaine façon). En pratique, je bouge lentement, et le premier dessinateur doit dire Stop lorsque la pose lui convient. Le/la prof gère le temps et dit Suivant au bout d’environ une minute et je reprends mon mouvement lent dans un autre sens. C’est alors au second dessinateur de dire Stop lorsque la pose lui plaît, et ainsi de suite jusqu’à que tous les dessinateurs aient choisi leur pose (s’ils ne sont pas trop nombreux ou que le/la prof décide de passer aux poses plus longues). Cet exercice est généralement apprécié des dessinateurs, car ils leur donnent un petit pouvoir de choisir une pose alors que généralement ils doivent se contenter de dessiner la pose en cours.
L’avantage des temps de pose très courts, c’est qu’il permet au modèle d’avoir des positions originales, voire acrobatiques et plus expressives, mais que l’on ne peut pas tenir longtemps. Parfois en équilibre sur une jambe, ou les bras et jambes en l’air en équilibre sur une fesse (j’aime bien cette position), ou reposant sur le haut des épaules ou sur la tête avec les jambes croisées en l’air…
Libre au modèle de laisser aller son imagination dans la limite de ses moyens physiques pour essayer des poses qu’il/elle n’aurait jamais osé tenter autrement.
Généralement lors d’ateliers avec des dessinateurs qui souhaitent enchaîner les dessins.
Ici chaque pose est différente, et le temps de pose est généralement de 10 à 15 minutes.
Pour les dessinateurs débutants, ce temps de pose assez court est d’après eux insuffisant, le dessin n’est pas fini, les proportions ne sont pas respectées, les contours sont brouillons.
Mais mon professeur m’a dit que c’est normal au début, et qu’avec un peu d’habitude j’arriverai à dessiner un corps correctement en 10 minutes. Au bout de 6 mois en effet, j’arrivais à faire un dessin correct avec de bonnes proportions, même si un peu plus de temps m’aurait permis de l’améliorer.
Pour les débutants, ça ne sert à rien de s’attarder sur des détails, un croquis est soit juste soit faux, ce n’est pas les traits de crayon que tu vas rajouter qui vont sauver ton dessin.
Le cas des photographes est particulier, car la pose n’a pas besoin d’être longue, souvent une ou deux minutes, le temps au photographe de prendre le modèle sous plusieurs angles.
Essentiellement dans les écoles d’art, des poses de 20 minutes à 45 minutes sont pratiquées afin que les étudiants puissent avoir le temps de dessiner, corriger les proportions, effacer, recommencer si le résultat n’est pas satisfaisant, et finaliser leur dessin. Un artiste confirmé qui souhaite finaliser son œuvre et travailler les détails aura aussi besoin de poses longues.
Les poses (très) longues uniques (le modèle reprend la même pose après le temps de repos) sont plutôt adaptées à la peinture dans un atelier d’artiste, ou dans le cas de la sculpture ou du modelage.
La même pose peut durer des heures, mais rassurez-vous le modèle doit avoir un temps de repos toutes les 45 minutes (voir Règles et astuces du modèle vivant). Le modèle doit donc être capable de tenir 45 minutes sans bouger (ou presque), et de retrouver la même pose après le temps de repos.
Afin de faciliter ces poses et de ne pas transformer la séance de pose en séance de torture, il y a quelques astuces qui permettent de faciliter la pose au modèle, comme des supports pour ses membres qui doivent rester en l’air, ou des cordes suspendus en l’air pour pouvoir s’accrocher.
L’artiste peut aussi demander au modèle de tenir la pose que pour une partie de son corps, par exemple la partie haute dans le cas ou il travaille que sur cette partie un temps donné, ce qui permet au modèle de s’asseoir. Puis plus tard par exemple de tenir la pose pour la partie basse de son corps, ce qui lui permettra de pouvoir baisser les bras.
Il est important de veiller au confort du modèle tout au long de la pose, vous ne voudriez pas qu’il/elle fasse un malaise en pleine pose (ça arrive).
Les poses dynamiques en art sont essentielles pour insuffler de l’énergie, du mouvement et de la vie aux personnages. Elles permettent de transformer une pose statique en une scène pleine d’action et d’émotion rendant ton œuvre plus captivante et expressive.
Principaux éléments pour créer des poses dynamiques :
On pourra si besoin demander au modèle de bouger très lentement pour dessiner des formes en mouvement.
Entre deux poses, le modèle en profite durant une ou deux minutes pour bouger ses membres et faire circuler le sang dans son corps parfois un peu ankylosé.
Il/elle a parfois besoin de se déplacer dans la salle pour aller chercher des ustensiles, bâton, escabeau, chaise, corde ou autres en restant nu pour un court moment.
Puis toutes les heures environ, un temps de repos de 10 à 15 minutes doit être respecté. Les artistes et le modèle en profitent pour faire la pause pipi.
La règle veut que le modèle ne soit nu que pendant les poses, lorsqu’il/elle est sur la sellette, et que le reste du temps il/elle se couvre d’un tissu.
Lors d’ateliers entre artistes, l’atmosphère chaleureuse et bienveillante peut inciter le modèle à déroger à cette règle, à aller voir par exemple les œuvres et discuter avec les dessinateurs tout en restant nu, chaque école étant plus ou moins stricte sur cette règle. Cela m’est arrivé plusieurs fois en tant que dessinateur et ce n’est pas un problème à condition qu’un espace suffisant soit respecté avec le modèle.
Par contre, pendant le temps de repos, si le modèle préfère s’isoler pour déconcentrer et se reposer, ne pas le déranger.
Il se peut aussi qu’avec l’accord du modèle, une photo de groupe soit prise en fin de séance avec le modèle nu, comme souvenir de fin d’année par exemple.
La sellette est un élément essentiel dans un atelier de dessin ou de peinture, servant de support pour le modèle vivant pendant ses poses.
Elle est le plus souvent en bois et peut être fixe ou rotative, selon le type de travail effectué.
Sa hauteur peut varier de 30 cm à 80 cm de hauteur, et avoir une taille d’au moins 120 cm x 180 cm ou plus pour permettre entre autres au modèle de s’allonger, et d’avoir les yeux des participants à peu près à la hauteur du bassin du modèle.
On la recouvre d’un tapis et d’un drap pour des raisons d’hygiène , de couleur uni et pour permettre des poses variées sans douleur ni instabilité.
Elle doit être stable, ergonomique et adaptable, conçue pour optimiser le confort du modèle et la qualité du travail artistique, afin d’éviter tout mouvement pendant la pose et doit être capable de supporter le poids du modèle et des accessoires comme les tabourets, les chaises, cubes...
Pour la sculpture, le modelage et la photographie, on utilise souvent des sellettes avec des roulettes afin de la faire tourner pour voir le modèle sous différents angles.
La position de la sellette peut varier en fonction du type de séance. Pour les écoles d’art, la sellette est généralement contre un mur avec les étudiants devant en arc de cercle et surélevés par rapport au modèle. Pour les ateliers avec plusieurs artistes, souvent la sellette est au centre de la pièce, donnant ainsi à chacun la liberté de se déplacer et de choisir son angle de vue par rapport au modèle et à la pose. En effet, voir le modèle sur un côté avec des raccourcis est plus difficile à dessiner que de voir le modèle de face ou de dos. Chacun choisira son angle de vue en fonction de l’effet recherché.
Par défaut, le modèle devra être bien éclairé, avec des spots à l’idéal pour bien le voir sous tous les angles, mais on peut aussi travailler sur la lumière en éclairant qu’une partie du corps et en laissant l’autre côté dans l’ombre.
Important : La sellette est réservée exclusivement au modèle durant la séance.
Il est normalement interdit de rentrer dans la pièce une fois la séance débutée pour ne pas la perturber.
Certains ateliers ferment la porte à clé au démarrage, tant pis pour les retardataires.
Dans tous les cas, les visiteurs ne sont pas les bienvenus, afin de ne pas déconcentrer le modèle et les artistes, et mettre le modèle nu dans une position de vulnérabilité pendant une pose.
De même, les participants doivent s’activer sur la réalisation de leur œuvre artistique, et ne pas perturber la séance.
Bien que le portrait ne fasse pas partie a priori de la séance de modèle vivant (pourquoi être nu pour réaliser un portrait ?), les dessinateurs étant libres de choisir la partie du corps qu’ils souhaitent réaliser, certains pour une pose donnée peuvent choisir de faire seulement un portrait.
Le portrait exige beaucoup plus du modèle, non seulement le corps doit rester en position, mais la tête doit rester relativement immobile. L’expression du visage est particulièrement difficile à retenir.
Un miroir peut être nécessaire pour aider le modèle à trouver l’expression souhaitée.
Une séance de pose moyenne pour portrait dure généralement vingt minutes, bien que plusieurs séances puissent être nécessaires pour réaliser un portrait. Les photographies sont un outil précieux pour le portrait.
L’éclairage est également un élément clé, et il est important d’avoir un éclairage adéquat pour faire ressortir les petits détails du visage. Le réglage de l’éclairage en portrait est plus long et exigeant que celui de personnages.
Certaines écoles peuvent organiser des séances privées à la demande d’artistes, soit dans leurs locaux, soit chez le client.
Mais beaucoup d’artistes qui utilisent des modèles vivants ont un carnet d’adresses bien fourni de modèles qu’ils contactent directement.
Dessiner avec des personnages costumés est utile, mais manque d’informations essentielles sur la constitution du personnage.
Des artistes comme Léonard de Vinci utilisaient des cadavres sans peau pour une meilleure vision de la structure et de la musculature.
Ces dernières années, un lien a été établi entre les questions sociales d’image corporelle, de sexualisation et de modèle vivant, certains promouvant une participation plus large au dessin d’après modèle vivant, y compris à un plus jeune âge, afin de fournir une expérience de personnes nues réelles comme alternative aux représentations de corps idéalisés sur les réseaux sociaux.
Les avantages sociaux du dessin d’après modèle vivant avaient été suggérés par David B. Manzella dans les années 1970, alors directeur de la Rhode Island School of Design.
Des modèles nus étaient introduits dans les cours des jeunes avec la permission des parents. Les modèles citent souvent l’acceptation de leur corps comme l’un des avantages du modèle vivant. Si les femmes plus jeunes continuent d’être le modèle typique, les hommes et les modèles plus âgés sont les bienvenus dans les villes dotées d’une communauté artistique active comme Glasgow, en Écosse.
Certains dessinateurs pour démystifier le fait d’être nu en solidarité avec le modèle ont décidé de dessiner nus eux aussi.
Les cours d’anatomie en école d’art sont essentiels pour permettre aux étudiants de maîtriser la structure interne et la morphologie du corps humain, afin de réaliser des représentations artistiques réalistes ou idéalisées. Ces cours théoriques et pratiques couvrent généralement :
Lors des cours pratiques avec un modèle vivant, il sera demandé aux participants de sentir sur eux-mêmes leurs propres os et muscles, puis de les visualiser sur le modèle présent et de les dessiner. Idéalement, le professeur choisit un modèle assez musclé.
Ensuite, le professeur dépèce vivant le modèle pour lui retirer sa peau et bien montrer ses os et ses muscles… Euh non, ça s’était au moyen âge, que les modèles soient rassurés !
Une photographie ne peut jamais se substituer à l’expérience captivante de dessiner ou de peindre l’objet réel, qu’il s’agisse d’un être humain, d’une fleur ou d’un paysage.
Une photographie est un instantané à un instant précis, elle fixe cet instant. La personne réelle, vivante, est beaucoup plus : d’abord, une structure de chair et d’os, avec un squelette et des muscles, ensuite, la peau, surface réfléchissante et respirante, capte la lumière, brille et reflète les couleurs environnantes. Puis, il y a les tensions, les tiraillements et les angles de vue de la pose, différent pour chaque modèle qui te fait face. Et enfin, il y a l’humeur du modèle, son âme diront certains.
Même assis, le corps ne sera jamais totalement immobile, il trouvera à ton insu, son propre équilibre pendant la pose. Les muscles et la chair se stabiliseront doucement sous l’effet de la gravité. Le moindre mouvement du bras modifiera le contour.
Peut-être le prochain modèle deviendra ton inspiration ultime.
Un professeur d’art encourageait ses élèves, tout au long de la séance, à tomber amoureux de leur modèle. Ce n’est pas une question d’attirance sexuelle. Une beauté qui n’a rien à voir avec les stéréotypes, mais avec ce qu’elle dégage. La rotation de sa tête, la chute de ses cheveux, sa force, sa vulnérabilité, sa peau lumineuse. Parfois, l’artiste a du mal à respirer tant la pose est belle et s’émerveille de la capacité du modèle à susciter cette atmosphère que l’artiste doit tenter de capturer, une photographie ne peut pas susciter un tel sentiment.
Un EVJF signifie un enterrement de vie de jeune fille, de garçon ou de célibataire ou « Hen party » en anglais.
Les EVJF sont des séances de modèles vivants organisées chez vous, avec un modèle masculin nu pour les filles ou un modèle féminin nu pour les garçons, ou du même sexe dans le cas de participants LGBT, suivi généralement d’un apéritif dans une ambiance joyeuse et divertissante.
Le but ici n’est pas vraiment artistique, mais plutôt festif.
La séance est généralement encadrée par un professeur d’art afin de donner une apparence artistique à cette activité, mais les participants sont rarement des artistes et réalisent pour la plupart leur premier dessin de nu de leur vie.
La séance de pose est assez courte (1h à 1h30), suivie le plus souvent d’un apéritif puis si le modèle l’accepte, de photos entre les participants et le modèle nu.
Il est important de noter que le modèle est un vrai modèle vivant qui pose pour des écoles d’art et non un strip-teaseur, et que le corps du modèle ne doit pas être touché.
Chacun a son opinion sur ce genre d’activité, certains modèles et écoles d’art le font, d’autres non, et dès lors que l’on respecte le modèle et les règles, on doit pouvoir être libre de choisir son activité comme on le souhaite.
Le shibari (縛り), littéralement « ligature » en japonais, est un art axé sur l’esthétique du corps entravé. Loin de se résumer à une simple mise en cordes, il englobe une philosophie de connexion, d’écoute et de respect mutuel. Chaque liaison devient une composition visuelle, où les courbes et les muscles sont mis en valeur par des tracés géométriques de corde.
Des artistes l’utilisent maintenant dans la photographie, la danse, le dessin, le théâtre…
Toujours dans le respect du modèle et avec son accord, les participants encordent le modèle, le temps d’une séance de dessin ou de photographie.
Se lancer dans le shibari, c’est emprunter un chemin où technique, art et relation humaine se rencontrent.
À travers la maîtrise progressive des nœuds, l’écoute attentive des sensations et le respect absolu du partenaire, vous découvrirez un univers riche en émotions, en confiance partagée et en beauté sculpturale. Prenez votre temps, expérimentez chaque étape, et laissez-vous guider par la corde…
Attention, il faut respecter quelques règles de sécurité, aussi il est fortement conseillé d’avoir suivi un cours d’initiation avant de pratiquer.
Quelques écoles proposent des cours et ateliers de Shibari en France.
Certains ateliers diffusent de la musique de fond durant la séance, souvent de style classique, mais ce n’est pas la majorité.
Pour certaines occasions, fête de la musique par exemple, l’école peut organiser une séance avec des participants qui jouent de la musique, ou même le modèle qui pose peut jouer d’un instrument et chanter tout à la fois.
En sculpture et modelage, on utilise des compas à pointes (d’épaisseur, de réduction ou de transfert).
C’est un outil spécifique, souvent constitué de deux branches (parfois trois) articulées, permettant de mesurer ou de transférer des proportions entre différentes parties du corps ou du modèle.
L’artiste l’applique sur la partie du corps du modèle qu’il/elle veut mesurer. Il est fréquemment utilisé par les sculpteurs pour assurer la cohérence des mensurations.